PARIS (AFP - 19:07) - Le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, a salué le nouveau ralentissement, à fin septembre, de la progression des dépenses d'assurance maladie du régime général (salariés) de la Sécu, qui porte la marque, selon lui, d'une "modification des comportements".
Pour le quatrième mois consécutif, la progression des dépenses d'assurance maladie a ralenti à fin septembre, avec une augmentation de seulement +4,5 % sur un an, selon des chiffres provisoires publiés mercredi par la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam).
Les comptes des 12 derniers mois arrêtés par la Cnam à la fin août montraient que les dépenses avaient connu une progression de 4,7%, après 5,1% à fin juillet, 5,5% fin juin, 5,6% fin mai.
Le ralentissement de la progression, c'est-à-dire le ralentissement de l'accélération... Le concept est déjà fumeux, car il ne s'agit pas d'un ralentissement à proprement parler, puisque la dépense continue à s'accélérer.
Au lieu d'aller contre le mur le pied au plancher à 200 km/h, la voiture folle est passée à 195 ! Et peut-être bien que s'il n'y avait pas de mur, elle finirait par s'arrêter un jour (lointain) ? Il faut si peu de choses à nos gouvernants pour se mettre en valeur, mais n'est-ce pas l'obligation perpétuelle de ceux qui sont, au mieux, inutiles, et presque toujours nuisibles ?
A part cela, un certain Camdessus, fonctionnaire international de son état, un « catholique social » qualifié à juste titre par certains de « socialiste et bureaucrate français », préconise des solutions (soi-disant "libérales", d'après la presse) pour sortir la France de l'ornière. Aucune préconisation sur la Sécu, qui pompe une bonne partie des ressources du pays, mais en revanche un bon nombre de mesures dirigistes bien conformes aux prétentions technocratiques "nous savons mieux que vous ce qui est bon pour vous". Continuez de payer, citoyens, et tout ira bien !
2 commentaires:
Pour autant qu'on cherche un brin de vérité dans une absurdité ministresque, je donne raison à Laure.
L'analogie mécanique implicite repose sur la distinction entre l'instantané (le marginal) et le moyen.
La progression avancée, c'est la vitesse moyenne calculée (200km à l'heure, x% en termes annuels, 5,6% par exemple).
Le ralentissement repose sur une vitesse instantanée (100km à l'heure, y% en termes annuels non donnés par le sinistre !) inférieure à la vitesse moyenne qui va faire que la nouvelle vitesse moyenne calculée (195km à l'heure, z% en termes annuels, 5,5% par exemple) sera inférieure à l'ancienne.
D'où les "ralentissements" x = 5,6% - z = 5,5%
5,5% - 5,1%
5,1% - 4,7%
4,7% - 4,5%
4,5% - ?
Plus grave dans le propos du sinistre, son explication de la baisse des taux : la "modification des comportements".
Les Français étaient déjà obligés de cotiser aux caisses de SS et, par conséquent, ils étaient déjà privés à la fois de leurs propriétés et de leurs responsabilités respectives, bref, il y avait déshumanisation.
Maintenant, le sinistre se félicite qu'ils n'auraient plus envie ou qu'ils résisteraient à bénéficier de ce pour quoi ils sont contraints de cotiser.
En d'autres temps et d'autres lieux, on eut parlé de "supplice chinois" !
Vive le socialo-communisme !
Mais on peut aussi entendre que :
La progression avancée, la vitesse moyenne calculée (200km à l'heure, x% en termes annuels), n'est pas donnée.
Le ralentissement -instantané ou marginal-, la vitesse instantanée (100km à l'heure, y% en termes annuels), est donné par le sinistre, par exemple 5,6%, et est inférieur à la vitesse moyenne qui va faire que la nouvelle vitesse moyenne calculée (195km à l'heure, z% en termes annuels laquelle n'est toujours pas donnée) sera inférieure à l'ancienne.
D'où les "ralentissements" instantanés ou marginaux
y = 5,6%
= 5,5%
= 5,1%
= 4,7%
= 4,5%
= ?
D'où l'ambiguïté et, par conséquent, l'absurdité du propos ; un propos qui ne signifie rien car seule l'action de chaque être humain a une signification et est explicable.
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